80 questions / réponses
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Le corpus documentaire associé au projet DRIM-M comporte deux éléments définissant l'affichage de l'intégralité des traits stricts INS au sein de l'interface DRIMBox consommatrice : l'exigence INS/va1.36 issue du REM du dispositif DRIMbox ainsi que la section 4.6.2 de la spécification projet DRIMBox.
Ainsi, l'utilisateur doit être en mesure de consulter les données d'identification patient suivantes au démarrage de la DRIMBox :
- Nom de naissance
- Premier prénom de naissance
- Date de naissance
- Sexe
- Lieu de naissance
- Matricule INS
- Nature du matricule INS (OID)
- Liste des prénoms de naissance
- Prénom utilisé
- Nom utilisé
En considérant le workflow global de consultation de données de santé associé à la fonction consommatrice DRIMBox, deux flux permettent à cette dernière d'avoir connaissance de l'intégralité des traits stricts INS du patient ciblé :
- Transaction d'appel contextuel initiée par un système LPS à destination de la solution DRIMBox (Cf. section 4.6.1 de la spécification projet DRIMBox). Dans le cadre de cette interaction, le LPS transmet les traits INS suivants à la solution DRIMBox : Nom de naissance ; Premier prénom de naissance ; Date de naissance ; Sexe ; Lieu de naissance ; Matricule INS ; Nature du matricule INS (OID).
- Transaction TD3.1 initiée par la solution DRIMBox vers l'environnement DMP afin de récupérer les lots de soumission associés aux documents publiés sur ce dernier. Suite à cette interaction, la solution DRIMBox récupère l'intégralité des traits INS associés au patient ciblé (au travers des métadonnées "sourcePatientId" et "sourcePatientInfo").
Ainsi, parmi l'exhaustivité des traits stricts INS, trois d'entre eux ne peuvent être connus de la fonction consommatrice DRIMBox qu'à la suite d'une transaction TD3.1 vers le DMP : Liste des prénoms de naissance ; Prénom utilisé ; Nom utilisé.
Par conséquent, le workflow associé au lancement de la fonction consommatrice DRIMBox a été défini afin de tenir compte de ces aspects, pour rappel :
- Mise en oeuvre d'une transaction d'appel contextuel, initiée par un système LPS à destination de la fonction consommatrice DRIMBox.
- Authentification de l'utilisateur via ProSantéConnect.
- Interaction TD3.1 entre la solution DRIMBox et l'environnement DMP permettant de récupérer les métadonnées XDS associées aux documents d'intérêt publiés sur le DMP.
- Ouverture de l'interface DRIMBox (fonction consommatrice) présentant les résultats de la transaction TD3.1.
Au sein du workflow présenté ci-dessus, la combinaison entre les étapes n°1 et n°3 implique que l'intégralité des traits stricts INS du patient soient connus de la solution DRIMBox au démarrage de son interface.
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- Quel est le changement principal ?
Lors de la publication des REM RIS et DB, MDV et DCC le GIi DMP 2.10 [DMP4] était publié en version release candidate (RC) (pas d'homologation CNDA).
La version du GI DMP 2.9 [DMP5] a donc été pointée dans les exigences.
La publication officielle du GI DMP 2.10 API PSC intégrant toutes ces exigences, cette référence à la 2.9 n’est plus nécessaire et devient source d’erreur pour les candidats.
- Concrètement, qu’est-ce que ça implique ?
Les exigences concernées qui mentionnent GI DMP 2.9 [DMP5] peuvent désormais être lues comme faisant référence au GI DMP 2.10 – API PSC [DMP4].
- Quand appliquer ce changement ?
Immédiatement, pour toutes les implémentations, vérifications et homologations en cours ou à venir.
- Quelles obligations pour l’éditeur ?
Se conformer à la version GI DMP 2.10 – API PSC [DMP4].
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La suppression de l’exigence DB.SO.106 initialement référencée au sein du REM DRIM-M a été actée suite à la constatation de son inapplicabilité.
La mise à jour du REM DRIM-M n’ayant à l’heure actuelle pas été mise en œuvre au sein de la plateforme Convergence, l'exigence DB.SO.106 reste assignée aux candidatures à l’homologation SEGUR vague 2 pour les solutions DRIMBox.
Par conséquent, la preuve de test associée à l'exigence DB.SO.106 peut être renseignée avec la mention « Non applicable au REM DRIM-M » en attendant une mise à jour corrective ultérieure de la plateforme Convergence.
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Les preuves sont analysées une fois que l'ensemble du chapitre est complet et soumis.
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Cette exigence SC.SSI/IAM.92 définit la manière dont le système doit gérer la robustesse des mots de passe administrateurs.
Avant, le système devait permettre à la structure de santé de mettre en place une politique de mots de passe robuste s’il gérait des comptes d’administration dans sa base de compte propre. Maintenant, le système peut utiliser un Moyen d'identification électronique (MIE) sans mot de passe s’il garantit un niveau de sécurité équivalent ou supérieur, par exemple une clé FIDO.
Concrètement, la nouvelle version de l’exigence SC.SSI/IAM.92 permet de démontrer l’authentification d’un administrateur au système afin de justifier l’utilisation d’un MIE sans mot de passe (NB : les codes PIN sont proscrits).
A noter qu'il n'y a aucune obligation pour l'éditeur, il s’agit d’une prise en compte de cas d’usage existants.
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1. Quel est le changement principal ?
Dans le scénario initial, le jeu de test utilisait un patient dont la balise « liste des prénoms » était vide.
Ce patient est désormais remplacé par : PAT-TROIS DOMINIQUE MARIE-LOUISE.
2. Concrètement, qu’est-ce que ça implique ?
• Toute référence à l’ancien patient doit être remplacée par le nouveau patient indiqué.
3. Quand appliquer ce changement ?
Dès à présent, pour l’ensemble des validations et démonstrations liées à l’exigence SC.INS/va1.72.01.
4. Quelles obligations pour l’éditeur ?
• Utiliser exclusivement le nouveau patient de test fourni.
• Adapter les preuves de tests pour les futurs dépôts sur Convergence.
Annexe – Nouveau scénario SC.INS/va1.72.01
Modification du jeu de test :
- Ancien patient (balise liste des prénoms vide) → remplacé.
- Nouveau patient à utiliser : PAT-TROIS DOMINIQUE MARIE-LOUISE.
Toutes les étapes du scénario demeurent identiques, seul le patient de test change.
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La définition du périmètre des tests d’intrusion relève de la responsabilité de l’éditeur, en fonction des cas d’usage et de l’architecture de la solution. Le processus générique est le suivant :
- L'éditeur prend connaissance du périmètre du REM et candidate pour une solution dont il donne le nom et la version.
- L’éditeur a la responsabilité de présenter à l’auditeur le périmètre concerné par le test d’intrusion, en s’appuyant sur sa connaissance de la solution et en se portant garant de la justification apportée.
- L'auditeur doit mentionner dans le rapport de pentest le nom/version de l'application concernée.
- Le guichet conformité vérifie que le nom et la version de l’application concernée correspondent à ceux déclarés par l'éditeur, et que le rapport est conforme aux exigences.
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La spécification projet DRIMBox mentionne un ensemble de traces d'audit devant être collectées par les solutions DRIMBox lorsque celles-ci sont impliqués dans une action d'alimentation et/ou de consultation. Cependant, certains cas d'erreur peuvent empêcher ladite action d'aller à son terme et l'intégralité des champs relatifs à la trace d'audit associée peuvent ne pas être connus.
Par exemple, la section 4.5.12.3 de la spécification projet DRIMBox définit une trace d'audit à générer par la fonction source d'une solution DRIMBox lorsque celle-ci réceptionne et traite une requête WADO-RS ciblant la récupération d'images médicales. Cette trace d'audit comporte un champ "UserID" censé contenir l'identifiant RPPS du professionnel à l'origine de la demande d'accès aux images. Cette information ne peut être connue de la DRIMBox qu'après la phase d'introspection ProSantéConnect impliquant le jeton mentionné au sein de la requête WADO-RS. Or, si un cas d'erreur intervient avant la mise en oeuvre de l'introspection (échec de la connexion mTLS par exemple), l'identifiant RPPS ne peut être connu.
Dans ce cas de figure, et pour toutes les situations d'erreur qui empêcheraient la solution DRIMBox de connaître l'intégralité des informations à mentionner au sein d'une trace d'audit, une chaîne de caractère fixe, type "false", peut être renseignée. De cette manière, la trace d'audit exhaustive pourra tout de même être générée, tout en traduisant la situation d'erreur rencontrée.
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Le contenu de l'exigence SC.DMP/CONF.14, rattachée au REM DRIM-M et donc applicable aux solutions DRIMBox candidates à l'homologation SEGUR vague 2, fait référence à une collecte de traces d'accès d'un utilisateur au DMP dans le contexte de la gestion du cycle de vie d'un document. Cette exigence est mentionnée au sein du REM DRIM-M car l'utilisateur en question peut être compris comme une personne physique ou bien une solution logicielle (DRIMBox dans notre cas).
Ainsi, en substance, l'exigence indique que la fonction source de la DRIMBox doit conserver une trace de ses propres accès au DMP pour les situations d'alimentation (mise à jour de document inclus). En complément, la fonction consommatrice de la DRIMBox doit également conserver une trace de ses accès au DMP pour les situations de consultation.
Cette même logique est applicable concernant la formulation du scénario proposé afin de valider l'exigence SC.DMP/CONF.14. Au sein de ce scénario, la mention "utilisateur" peut également être comprise comme "solution logicielle DRIMBox".
En revanche, il est important de noter qu'au sein du scénario de test associé à cette exigence, le déroulement des étapes n°2 à n°5 implique la mise en œuvre d'une entité tierce à la DRIMBox. Cette entité tierce jouera le rôle d'un système RIS placé en amont de la DRIMBox afin de transmettre à cette dernière les ordres de remplacement, suppression, masquage, invisibilisation, au travers de messages HL7v2 dédiés.
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Après certification, le CNDA remet à l’éditeur :
- L'attestation de conformité ;
- La lettre de référencement.
L’éditeur utilise ensuite l’attestation de conformité comme preuve de certification auprès de l’ANS.
Vous trouverez ci-dessous un exemple d'attestation de conformité :
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