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Les tests d'intrusion se déroulent en trois phases : la phase de cadrage, la phase de test et la phase de rapport.
- La phase de cadrage est la phase qui précède les tests techniques. Elle est organisée par l'éditeur et consiste à communiquer les détails de l'audit au prestataire choisi pour effectuer l'audit, tels que les dates, l'environnement, les contacts, la documentation, etc.
- La phase de test implique la réalisation de tests en boîte grise, où l'auditeur dispose d'informations préalables, ainsi que la réalisation de compléments en boîte noire, où l'auditeur agit sans informations préalables dans le but de repérer les failles et d'obtenir une évaluation exhaustive de la sécurité de l'application. Cette phase dure en moyenne 3 à 4 jours.
- La phase de rapport consiste à la fourniture par l'auditeur du rapport du test d’intrusion en remplissant et en signant électroniquement le formulaire correspondant. Ce document regroupe l’ensemble des résultats du test d’intrusion ainsi que le référencement de l’application.
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Le rôle de l'éditeur consiste à intervenir en amont de l'audit afin de fournir à l'auditeur l'ensemble des éléments nécessaires à la réalisation de la prestation incluant :
- La définition du périmètre du test d'intrusion, la mise à disposition d'une version majeure du logiciel correspondant à la production, la désactivation des dispositifs de sécurité non liés à la solution commerciale et à la conduite de l'évaluation ;
- Les éléments opérationnels nécessaires à la réalisation de l'audit (ex : URL, adresse IP, matrices de flux, etc.) selon la typologie de chaque application (application WEB, application Mobile, client lourd 3 tiers ou plus et client lourd moins de trois tiers).
En cas de vulnérabilité de gravité haute, ou de présence d'un nombre de vulnérabilités de gravité moyenne supérieur au seuil défini par l'ANS, l'auditeur doit en informer l'éditeur qui transmettra l'information au CERT Santé et pourra grâce à la clause de revoyure corriger les vulnérabilités puis par la suite transmettre le test d'intrusion sur Convergence.
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La correction des vulnérabilités ainsi que la soumission du test d'intrusion à l'ANS doivent être effectuées avant la fin du processus de référencement.
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Pour remplir le test d'intrusion, l'auditeur doit :
- S'assurer que la première page du formulaire comporte le nom ainsi qu'une description succincte de l'application ;
- Remplir l'onglet "Base Commune" et l'onglet correspondant au type d'application indiqué dans le champ "Type d'application" ;
- Compléter l'ensemble des règles de sécurité ;
- Si une règle de sécurité est notée comme "N/A" ou "NON", ajouter une justification dans la section des commentaires ;
- Générer un fichier PDF à partir de la macro du test d'intrusion ou manuellement à partir du descriptif ;
- Signer électroniquement le formulaire de test d'intrusion.
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L'auditeur doit effectuer une évaluation du niveau de criticité des vulnérabilités identifées. Pour un score CVSS v3 supérieur ou égal à 8, une vulnérabilité est considérée comme haute. Pour un score CVSS v3 compris entre 4 et 8, une vulnérabilité est considérée comme moyenne. Dans le cadre du Ségur seule la solution est auditée et le périmètre du SI n'est pas pris en compte. Par conséquent, il peut exister des mesures de sécurité supplémentaires qui rendent l'attaque sur la vulnérabilité difficilement réalisable. Ainsi, l'auditeur peut valider une règle de sécurité s'il constate que des mesures de sécurité rendent l'attaque impossible.
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Les points de contrôle au niveau du formulaire du test d’intrusion sont répartis en trois catégories :
- Gravité haute : la non-conformité au point de contrôle attendu est éliminatoire. L’éditeur ne sera pas éligible au référencement dans ce cas ;
- Gravité moyenne : jusqu’à 10 réponses négatives à des points de contrôle de gravité moyenne peuvent être acceptées au maximum sans remettre en cause l’éligibilité au référencement sur l’ensemble du formulaire du test d’intrusion ;
- Non applicable (NA) : points de contrôle s’appliquant uniquement aux clients lourds avec une architecture moins de trois tiers et, bien qu'ils doivent être évalués, n'étant pas pris en compte dans le processus de référencement. Cette exclusion découle de l'incompatibilité entre la nature de l'architecture et les critères de contrôle.
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Le filtrage des entrées utilisateur et un mécanisme d'encodage des données doivent être implémentés. Les caractères potentiellement dangereux doivent être échappés avant d'être retournés dans les réponses du serveur (ex : usage d'entités HTML). L'ensemble des entrées utilisateur doivent obligatoirement être traitées de manière sécurisée par le serveur, afin de proscrire tout type d'injection côté serveur quelles que soient les technologies utilisées. Des contrôles d'encodage/échappement supplémentaires peuvent également être mis en place côté client.
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Lorsque l'auditeur juge que l'exploitation d'une vulnérabilité est complexe en raison du contexte applicatif de la solution, il est possible de valider la règle de sécurité en incluant des précisions explicatives.
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- Est considérée comme donnée sensible toute donnée à caractère personnel, qu'elle soit ou non de santé ou bien toute information participant à la sécurité du système d'information constitué par le système ou auquel il participe.
- Est considérée comme opération sensible tout déclenchement d'action susceptible d'induire directement ou indirectement l'enregistrement, l'affichage, la transmission, la modification ou l'effacement d'information sensible, sauf à ce que l'analyse de risque du système ait spécifié que l'action considérée sur les informations considérées n'était pas porteuse d'enjeu particulier, tout déclenchement d'action susceptible d'induire des effets négatifs sur la santé de patients et tout autre déclenchement d'action identifiée par l'analyse de risque du système comme devant faire l'objet de mesures de protection et/ou de contrôle renforcées.
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Une application client-serveur fait référence à une architecture désignant la séparation des tâches d’une application entre deux entités distinctes et cloisonnées. Le côté client désigne l’ensemble des composants logiciels manipulés par les utilisateurs. Le côté serveur désigne l’ensemble des composants logiciels responsables des traitements, c’est-à-dire l’implémentation de la logique métier, et de l’accès aux données.
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Un TSP est un fournisseur de services de confiance qui fournit des certificats numériques utilisés pour authentifier et sécuriser les signatures électroniques.
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Une application standalone est un logiciel embarquant l’ensemble des composantes nécessaires à son fonctionnement, et en particulier le traitement et l'implémentation de « l’intelligence » du logiciel, responsable de toute la logique métier et garant du fonctionnement de l’application et la gestion du stockage des données.
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Le client effectue des contrôles sur la taille des entrées de l'utilisateur afin de prévenir les attaques par débordement de mémoire tampon. De plus, toutes les entrées de l'utilisateur dans le client lourd doivent être nettoyées pour éviter les injections de commandes (commandes arbitraires visant le système d'exploitation par l'intermédiaire de l'application). Par ailleurs, l'utilisation d'un serveur d'application est nécessaire pour éviter l'accès à la base de données directement à partir du client lourd.
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Le test d'intrusion concerne toutes les solutions, incluant les applications web et mobiles, les clients lourds de trois tiers ou plus et les clients lourds inférieurs à trois tiers. Le guide d'utilisation propose une classification explicite à travers un logigramme : une application est considérée comme web si elle fonctionne sur un serveur web ou est accessible via un navigateur. En revanche, si elle est spécifiquement conçue pour les appareils mobiles, elle est classée comme une application mobile. Si aucune de ces catégories ne s'applique et qu'une installation locale est nécessaire, elle est alors répertoriée comme un client lourd.
Deux types de clients lourds sont à distinguer : un client lourd est qualifié de trois tiers ou plus s'il intègre un serveur d'application par lequel transitent tous les flux, sinon il est considéré comme moins de trois tiers.
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S vous devez faire un groupement d'éditeurs pour répondre à tout le périmètre des exigences, il faut cocher "OUI".
A noter qu'un composant additionnel ne doit pas faire l’objet d’un coût supplémentaire pour le client.
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Si vous effectuez un montage (utilisation d’une solution tierce déjà certifiée), vous n’avez pas à effectuer de demande de certification auprès du CNDA. Vous pouvez communiquer à l'ANS le NIL de cette solution tierce lors de votre demande de référencement.
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Il n'entre pas dans le rôle de la PFI de générer les documents, d'en contrôler le contenu, ou de les modifier, mais bien de les transmettre.
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Non, l’ordre d’affichage des traits n’est pas une exigence. Néanmoins, il convient de respecter l’exigence SI 11 du RNIV : « Les traits d’identités affichés conformément à la réglementation doivent pouvoir être facilement distingués, sans risque d’équivoque, par les acteurs concernés ».
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L'AF précise qu'il s'agit de l'envoi d'un message, sans imposer une pièce jointe. L'envoi doit être fait à l'adresse de test "reponse.automatique-test@patient.mssante.fr".
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Comme indiqué dans l'Appel à Financement HOP RI, la mise en œuvre des flux de diffusion des INS qualifiées au sein du SIH via le profil IHE PAM porte sur un maximum de 3 flux.
Ces flux concernent le flux à destination du DPI ou de l’EAI, et le cas échéant, le flux à destination de l’éventuel SGL (Système de gestion de laboratoire), et le flux à destination de l’éventuel RIS (Radiology Information System), soit au maximum 3 flux à mettre en œuvre par le Fournisseur.
Le nombre de flux à contrôler dans chaque situation dépend de ce qui a été contractuellement prévu entre le Fournisseur et le Client au moment de la signature du bon de commande. Il peut éventuellement être ajusté d’un commun accord entre les parties si le contexte local d’urbanisation du SIH le justifie.
Par ailleurs, les modèles de Vérification d’Aptitude (VA) du SONS RI mis à disposition des Fournisseurs et des Clients finaux par l’Opérateur de paiement sur la page https ://www.asp-public.fr/aides/segur-du-numerique-en-sante-financement-lequipement précisent qu’il ne peut y avoir de refus de signature de la VA RI si la mise en œuvre de ce(s) flux réalisée par le Fournisseur ne peut être vérifiée par le Client final en raison :
- de l’indisponibilité d’une fonction DPI (et/ou SGL et/ou RIS) en version Ségur à la date de finalisation de la Prestation Ségur,
- ou si la mise en œuvre de ce(s) flux n’a pas été réalisée car non applicable, le même logiciel portant les fonctions RI et DPI, et le Client final ne disposant pas de SGL / RIS.
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